dimanche 27 janvier 2008

Ballade pour un vulgaire

Ce matin,
Je me suis levé tôt,
C’est pas nouveau
Ca fait vingt piges,
Que j’inflige
A mes deux sœurs
De s’les geler avant six heures,
Sans rancœur...

Lors charlot, pas besoin
De tes fumeux refrains
Pour savoir qu’il fait froid
De bon matin !
Encor moins pour comprendre qu’à cette heure-là,
Le progrès social ronfle sur ton matelas !

Mais allez, on n’en fera pas toute une histoire
Ni un fromage ou un projet de Société,
Tu t’es planté d’époque et trompé de trottoir :
« La France qui se lève tôt » et les assistés
Evidemment, ça fait d’l’effet,
C’est vendeur !
Mais que ça sent, ça sent mauvais
La rancœur !


« Travailler,
C’est bon pour la Santé ! »
De qui on s’fiche !
J’grille une cibiche
Puis une autre,
« Notre Travail,
C’est leur Santé » à ces apôtres
De la maille…

Alors en lieu d’extra,
Si j’peux, j’ferais du gras !
Tout benner au turbin :
C’que t’es ingrat !
Où est-ce que t’as vu que peiner soir et matin,
Ca aidait, donnait à penser à mes copains ?

Mais allez, on n’en fera pas toute une histoire
Ni un fromage, on va pas jouer à la guéguerre !
Tu t’es planté d’époque et trompé de trottoir :
« Travailler plus pour gagner plus ! » C’que t’es vulgaire !
Evidemment, ça fait d’l’effet
Les pépètes !
Mais la vérité, mon Préfet :
C’est des miettes !


Et déjà
Au loin, je les entends
Les bonnes gens :
« Quel paresseux !
Quel affreux ,
Tant pis pour lui
S’il s’enterre dans son taudis
Sans Neuilly… »

On dirait qu’ça te gène
Qu’tranquille, on se promène,
Eh vrai vieux fou :
C’est dans nos gènes !
Quatre murs que nous payerions avec nos sous,
Seront toujours quatre murs de trop entre nous !

Mais allez, on n’en fera pas toute une histoire
Ni un fromage ou un projet pour la nation
Tu t’es planté d’époque et trompé de trottoir :
« Tous propriétaires ! » quel manque d’ambition !
Evidemment, ça peut flatter
Quelqu’s envies,
Mais toujours Avoir et palper,
Est-c’ la vie ?

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