Histoire de température,
On fera les quatre saisons,
Trois beaux couplets, la revoyure
Comme font toutes les chansons.
Un’ place au chaud chez les pourris,
Ne croire en rien, pas même aux Rien,
Trop d’intérêts, trop défleuri,
Les chants d’amour sont plus les tiens !
Tu te regardes le nombril,
Eh vain dieu ! c’est un trou béant
Qu’il faut remplir de milles
Et cents, pas de bons sentiments !
A celle qui te tue,
Qui règne sur tes nues,
Te suit dans les rues,
Tu n’as jamais dit « tu » !
Qui es tu si tu es plusieurs
Sans cet enfant que tu étais ?
En toi, tout est cercle vicieux,
Même l’ami, tu barberais !
Regardez-le bien dans les yeux :
A l’envers, il vous la fera !
Le monde n’a rien de précieux,
Il est mort un soir de juillet !
Il a vendu son âme au jour
Pour fuir les fantômes funèbres
Qui peuple son jeune passé.
Et jeune ou bien vieux : toujours aigre !
A celle qui te tue,
Qui règne sur tes nues,
Te suit dans les rues,
Tu n’as jamais dit « tu » !
La poésie n’aime pas bien
Les chiffres et la mathématique
Du gentil petit quotidien.
La poésie, c’est pour la nique !
L’espoir, t’en avais pour l’hiver,
Bonnet et moufles pour sortir :
L’espoir, ça sort toujours couvert
Et ça meurt sans jamais vieillir !
Non, tu n’as pas la moindre ride
Et pourtant, tu n’as plus d’espoir,
Ton cœur est une terre aride :
Tas de cendre sur le boudoire…
mardi 15 janvier 2008
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