Ma cicatrice a les cheveux blonds
Et ses dents de lait meurtrissent mon âme,
Comme autant d’injures et de lames
Meurtrissent les gueux dans les salons.
La mer s’allonge et s’étire au mieux,
Un enfant naît, un autre se meurt :
O cette stupéfiante clameur,
Manière des poissons obséquieux.
Ma cicatrice a les cheveux blonds
Et ses premiers pas au mois d’avril
Sont les pas lourds et pourtant fragile
D’une Géante en mon cœur de plomb.
La mer se moque des anciens rêves,
La marée montante est moribonde,
Du passé, elle tire sa faconde
Et déroule nos morts sur la grève.
mercredi 9 janvier 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire