Les petites filles sont des fantômes
Qui viennent hantées mes jours et mes nuits
De leur innocence et de leur arôme
Si particulier si fort aujourd’hui.
Leur beauté pure, leurs petits souliers,
Tous ces mots mal assurés susurrés
Aux creux de l’oreille d’un père altier
Sont les maux de mon âme fissurée.
Elles fondent en larmes, je me noie !
Elles sont timides, je perds le Nord !
Elles sont fou rire, je suis sans voix !
Elles sont espiègles, je les adore !
Et dans leurs grands yeux - O prudes princesses
Pour qui la vie n’est encor que chanson
- C’est une absence que je caresse
De ma mélancolie noire oraison.
Pouah ! Ils peuvent s’accrocher, s’acharner
Tous les monstres d’Aigreur et d’Amertume !
Ils peuvent vouloir voir mon cœur damner,
Eteint, mort, malade, enfoui sous la brume !
Jamais - non jamais ! - mon cœur ne cessera
De s’enivrer, chaque heure et chaque jour,
Aux puissants alcools roses réséda
Que sont les joues des enfants du faubourg.
mercredi 9 janvier 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire