Tu me dis qu’on n’est pas grand chose,
Des poissons qui prennent des poses,
Des ovaires en overdose,
Ca te rend chose…
Cette femme dans le métro
A filé deux billets tout chaud
A ce paumé, à ce rougeaud,
C’était si beau…
La tête dans nos MP3,
Est-ce qu’on se sent moins à l’étroit ?
La ville et ses vils gens dérangent,
Nos vies s’arrangent.
Lovée dans tes yeux,
La mélancolie
Comme un vertige, comme un aveu,
L’inéquation d’un " à quoi bon ? "
A quoi bon l’amour à l’horizon
Si la mort vit des jours heureux ?
A quoi bon tout ça ?
Tout ça…dis-moi… ?
Et ça te ronge et ça te meurt,
Ces ventres repus à huit heures
Valsant au son des ventres vides
Du Sud livide…
Le temps rase, écrase les rêves,
Les oiseaux s’échoue sur la grève
Des saisons qui sortent sans sève :
L’enfance est brève…
Mais tu sais des beautés mortelles
Qui inventent des passerelles
Pour demain foutre les étoiles
Au vent des voiles…
Lovée dans tes yeux,
La mélancolie
Comme un vertige, comme un aveu,
L’inéquation d’un "à quoi bon ?"
A quoi bon l’amour à l’horizon
Si la mort vit des jours heureux ?
A quoi bon tout ça ?
Tout ça…dis-moi… ?
Et moi je t’aime et je t’apprends
Ta mélancolie, je la prends :
C’est rien, c’est tout ce qui fait l’homme
Moins con en somme !
C’est tout ce qui ivoire
Le désespoir…
dimanche 6 janvier 2008
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