Depuis qu’elle a un asticot
Qui lui démange le nombril,
Lucie n’a plus vraiment le dos
Pour supporter l’humeur des imbéciles,
Nos histoires et son boulot,
Tout lui semble soudain futile :
Elle pourrait tout foutre à l’eau,
Se mettre au vert, mâchonner la brindille !
" Dîtes-moi, qu’est-ce que ça vaut
Ces dind’s et leurs délais débiles ?
Nous somm’s tous des têtes de veau :
C’est pour trois sous qu’on se fait de la bile ! "
La Lucie s’en fout pas mal
S’en fout pas mal
De ces chacals,
Lucie attend un bout d’choux
Un bout de choux,
Démerdez-vous !
Certains diront " Quel culot !
Cet égoïsme est vraiment puéril !
Même dans l’eau du caniveau,
Elle aperçoit son reflet qui scintille ! "
Faut dire qu’hier seuls ses os
Offraient rondeurs à son profil,
Mais aujourd’hui, rien de plus beau
Que l’on tombe sur face ou bien sur pile !
Son doux mari manque de mots,
Lui naguère si volubile :
" Tous ces charmes, c’est beaucoup trop ! "
Dit-il avec des yeux comme des billes…
La Lucie s’en fout pas mal
S’en fout pas mal
De ces chacals,
Lucie attend un bout d’choux
Un bout de choux,
Démerdez-vous !
Très peu pour elle les abricots,
Les fraises ou bien les myrtilles :
Voici qu’elle enlève le haut
Et qui entame une causerie tactile !
Pour le mari pas de repos :
Depuis 6 mois, quel sex-appeal !
C’est jour et nuit peau contre peau,
Joue contre joue, en route pour l’exil !
Corps alanguis et corps en eau,
" Y’aurait de quoi, se disent-ils,
Remercier le futur marmot ! "
Et joyeux, ils reprennent leur idylle !
La Lucie s’en fout pas mal
S’en fout pas mal
De ces chacals,
Lucie attend un bout d’choux
Un bout de choux,
Démerdez-vous !
La Lucie s’en fout pas mal
S’en fout pas mal
De ces chacals,
Lucie attend un bout d’choux
Un bout de choux,
Démerdez-vous !
dimanche 6 janvier 2008
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