Tu cours et tu bondis
Sous mes yeux arrondis,
Bluffés et ahuris par tant de gaîté :
« C’est stupéfiant, ma foi,
Ce que trois petits pois
Peuvent fournir comme électricité ! »
Tes bras en caoutchouc,
Tes jambes autour du cou,
Eh pis pardi ! Moi qui me prend la tête,
Moi qui suis tout tordu
De douleur lorsque tu
Te panes de tes un mètre dix sept !
Petit Bonbon,
Bonbon Rose,
C’est pas jojo,
Non, pas Jojo
Je suis tout chose,
Tout mou, collant, glucose…
Et tu en es la cause…
Les trois genoux coupés,
Les neuf mains ampoulées :
Qu’il est piquant ton petit air bravache !
Lorsque tu dégringoles,
Trois sanglots, tu rigoles : quel panache !
Un « mêm’ pas mal ! » et déjà z’à la tâche !
Et quand je dis « Rentrons,
Le ciel devient grognon,
Allez fillette, il faut que l’on se presse ! »
D’une hardi galipette,
Tu te payes ma tête :
« Ok Papa, you can talk to mes fesses ! »
Petit Bonbon,
Bonbon Rose,
C’est pas jojo,
Non, pas Jojo
Je suis tout chose,
Tout mou, collant, glucose…
Et tu en es la cause…
Grimper, sauter, tomber ;
Toujours le torse bombé ;
Me retournant, soudain, je m’aperçois
Qu’admirant l’écureuil,
Je ne suis pas tout seul :
Une armée de nain n’a d’yeux que pour toi !
Et je les vois déjà
Ces collants petits gars
Bombiller, zonzonner comme des mouches
Qui rêveront de goûter
Tes sourires sucrés,
Qui règleront ça par des escarmouches…
Petit Bonbon,
Bonbon Rose,
C’est pas jojo,
Non, pas Jojo
Je suis tout chose,
Tout mou, collant, glucose…
Et tu en es la cause…
Non ce n’est pas un crime
De vouloir ta p’tit’ frime,
Je n’en veux pas à ces futurs chasseurs :
Le type avec du gèle
Jusque dans la cervelle,
Le maladroit, l’insolent, le farceur…
Ils auront bien raisons
Ces affreux polissons !
En attendant, ça fera pas un pli,
Je le dis tout de go :
Je vais fair’ couler l’eau,
Tes épinards, ton Kiri et au lit !
dimanche 27 janvier 2008
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