Ce matin, t’es tombée d’la lune
Dans un soleil de grands crayons,
Tu t’es emmêlée les rayons,
T’as attrapé un mauvais rhume...
Dans ta chute, t’as tout perdu :
Tes cocott’s en papier, ton vrac
De billes, t’as la tête en sac
A patat’ et ça n’se fait plus.
Et sous les draps
Les mots tout bas :
" Chéri, reste avec moi
Chéri, prends-moi dans tes bras
J’ai froid,
Restons couchés,
N’allons pas taffer
Pour ces em…paffés !
Restons
A la maison,
Faisons
Rien de spécial…à la verticale,
R’faisons
L’rapport social…à l’horizontale…
Equitable…
T’entends déjà ceux-là te dire
"C’est con de vivr' sur la lune
Bourré d’chimèr’, couvert de plume,
Les illusions sont à maudire !
Ca entendu, t’as comprendu
Qu’c’est rassurant les pieds sur terre,
Car comm’ pour tout, on s’habitue
A marcher droit dans la demer !
(Refrain)
Tu dis : " Tu m’fais la courte échelle,
On s’rendez-vous rue d’la bohême
Si t’es un homm’, tu m’dis " je t’aime "
Comme la soupe au vermicelle… "
La poésie, c’est un’ poil à frire :
‘Lors tu fais rimer steaks hachés
Avec pommes énamourées,
Et doucement, on s’alunir…
dimanche 27 janvier 2008
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