Les mouchoirs sont des assassins
Qui assassinent nos tristesses,
Laissons glisser entre nos seins
Nos sanglots comme une caresse…
Des larmes de la nuit éclosent
Les yeux d’un enfant amoureux
Et l’avenir s’il est grandiose
Est toujours revêtu d’un aveu.
Comme pleurer est inutile,
Pleurons encore mon Amour !
Tout ce qui fait battre nos cils
Nous rapproche des nouveaux jours,
Concentrons-nous sur l’inutile,
Ne faisons rien qui nous éloigne
Du hasard et, face ou bien pile
Mieux vaut encor que l’on s’empoigne !
A chaque instant bleu, seul ou gris,
Espérons ainsi cet instant
Qui du bout du hasard sourit
Et libère le ciel suivant !
mardi 15 janvier 2008
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