« Moi, j’abandonne, ça suffit !
Je reprends mes larmes,
J’ai l’cœur au fond du puits, merci
Pour le vague à l’âme !
Vous arros’rez vos chansons tristes
Sans moi, c’est fini :
Je vous laisse avec les sinistres,
Et je reste au lit !
Allons fait’s pas les étonnés :
Les yeux de l’alcool,
Y’a pas vraiment d’quoi entamer
Une farandole !
Et quand Hélèn’ joue sa Bardot,
Y’a pas d’quoi s’marrer :
Vouloir nous mettre dans un zoo,
Vous êt’s trop barrés ! »
Comment qu’on fait,
On sait pas faire…
Comment qu’ça s’fait,
Un’ chanson gaie,
Et pourquoi faire ?
Un’ chanson gaie…
« Pas d’rayon d’soleil sur vos vers
Ni battement d’aile
Pour fair’ le ciel un peu plus clair
Et voir l’hirondelle,
Sûr qu’avec vous, y’a plus d’saison :
A pein’ peut-on voir
Au tout début d’une chanson
L’automne et, bonsoir !
Mesdam’s Messieurs pour le concert
Amenez vos moufles,
Ici, ça souffle comme en hiver
Ça souffle, ça souffle…
Et comptez pas sur une danse
Pour vous réchauffer :
Ici, on écoute en silence
Des text’s engorgés ! »
Comment qu’on fait,
On sait pas faire…
Comment qu’ça s’fait,
Un’ chanson gaie,
Et pourquoi faire ?
Un’ chanson gaie…
Voilà, ce que nous a avoué
Avec grand vacarme,
La plus fidèl’, la plus dévouée
De nos dix sept fans !
Et ça nous a fichu un coup
Car sans prétendre être
Des cabotins, des joyeux fous
Fardés de paillettes,
On n’aim’ pas trop qu’les gens se pendent
Ou se défenestrent :
Franch’ment, c’est un’ façon de vendre
Un peu trop funeste…
‘Lors pour nos groupies satisfaire,
On pond huit complets,
On sait pas trop si ça va l’faire,
Ecoutez siou plaît :
Comment qu’on fait,
On sait pas faire…
Comment qu’ça s’fait,
Un’ chanson gaie,
Et pourquoi faire ?
Un’ chanson gaie…
C’est l’histoir’ d’un mec et d’un chien,
Il fait beau et doux,
Au début, c’est cool, tout va bien,
Ils s’aiment beaucoup !
C’est ni gaie, ni trist’, c'est cul-cul,
Mais y’a un problème :
Ils doivent traverser la rue
Sous la lune blême…
Quand le vieux voit la vieille en face,
Il perd tout contrôle,
Traverse et s’prend l’auto en plein’ face
Sans rir’, c’est pas drôle !
Sûr qu’au volant, c’était un flic,
Qui, dit-on déjà,
Aurait commis un délit d’fuite
En levant le bras,
Parait mêm’ qu’il avait trois grammes
Qu’il avait un’ crête,
Qu’il était juif voir’ même arabe
Bref, l’était pas net !
Plus tard, on l’a vu sur le sable
De l’île Osiris,
Les gens ont dit « C’est incroyable,
Que fait la justice ? »
Alors le Grand Schtroumf voulut prendre
Les choses en main
Car je ne vais pas vous surprendre :
C’était son copain !
C’est l’histoir’ d’un mec et d’son chien,
Il fait beau et doux,
Au début, c’est cool, tout va bien,
Ils s’aiment beaucoup !
mercredi 17 septembre 2008
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