vendredi 31 octobre 2008

La pluie des roses

Pas grand-chose,
Juste une main tendue,
Une épaule pour qu’ell’ repose
Son doux cœur quand il est perdu,
Quand la vie folle la courrouce
Et qu’elle, elle veut dire « Pouce,
Je ne joue plus, pas aujourd’hui,
Je ne demande pas grand-chose :
Laissez-moi regarder la pluie,
Laissez-moi m’enivrer des roses… »

Et c’est alors qu’elle est belle comme l’aurore
Car on est toujours beau quand on dit « non »,
C’est alors qu’il pleut sur ses joues de rose et d’or
Car elle reconnaît enfin son nom.

Et ell’ peut,
Ell’ peut, je vous le jure,
Embrasser ce ciel tout en feu,
Embrasser le monde en murmure
Quand la vie folle la courrouce
Et qu’elle, elle sait dire « Pouce,
Je ne joue plus, pas aujourd’hui,
Je ne demande pas grand-chose :
Laissez-moi regarder la pluie,
Laissez-moi m’enivrer des roses… »

Alors elle voit la Vie comme au premier jour
Car la Vie ne retourne pas sa veste,
On peut toujours revivre le premier amour,
Il ne tient qu’à nous de faire le reste.

Pas grand-chose,
Juste une main tendue
Et la pluie des roses…

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