Avec amour, comme une fée,
J’ai refait ton plat préféré
Pour que tu t’arrêt’s au château, penses-tu…
Avec ton plus joli costume,
Tu sors et moi je m’enrhume,
Quand tu dis que tu rentres bientôt,
Tu dis que t’es un prolétaire,
Qui court derrière un p’tit salaire
Depuis que tu m’as dans la peau, penses-tu…
Sur le long chemin du turbin,
Il y’a un bar à chaque coin
Pour fêter la fin de journée,
Quelqu’un va se joindre à toi
Pour causer de je-ne-sais-quoi,
De ballon, de bièr’, d’amitié
Tout en plongeant dans le corsage
Des fill’s qui ne viv’nt pas en cage
Et invitent à s’envoler
Arriv’ la nuit, un autre verre,
Alors je sais que quelques vers,
Tu va vouloir dire et chanter,
Sur sa guitare, un autre ami,
Va entamer un air nourri
Pour te souv’nir des jeun’s années...
Quand à l’aube enfin tu te rends,
Tu reviens comme un enfant,
Et tu veux que je te pardonne, penses-tu…
Tu dis qu’il n’y’a pas de souci
Car tu vas changer de vie,
Moi, j’ai le cœur comme en automne
Et te voyant si abattu,
Brisé, fourbu, le cœur à nu,
Comment pourrais-je te secouer ?
Moi, je vais réchauffer ton plat,
Je t’embrass’, te parle tout bas,
Et j’ouvre mes bras pour t’aimer...
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