Cette chose poussive et poisseuse en plein jour,
Sa moiteur, sa face blême et ses yeux pochés
Qui suivent machinalement les pas gourds
De la foule machinale et trop harnachée…
" Lune, comme tu sembles sotte et pathétique
Quand tu traînes ta vieille peau en plein soleil !
Fais-tu de l’ombre ? Roules-tu des mécaniques
Quand tu devrais te coucher dans l’azur vermeil ?
Tu ressembles à ces vieilles qui bavent sur
Les jouvenceaux ; O chair tendre et magnifique
Et brillante au soleil ; O rêve de luxure…
Mais la nuit a passé !...Et ta beauté avec !
C’est foutu, Lune, foutu ! Et seul ton public
De poètes ne te prend pas pour un fruit sec ! "
dimanche 6 janvier 2008
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