Quand le vent s’en va flatter au loin d’autres pattes,
Nos feuilles fouillent l’azur avec inquiétude
Et nos yeux craintifs et incertains carapatent
Dans l’abysse de leur orbite en fin d’étude.
Ardemment, le citadin sans teint te réclame.
Il croit trouver en toi amour et réconfort
Mais quand sur son seuil, tu t’induis et te pâmes,
Il panique et te fuit te prenant pour la mort !
Tu es comme le fol Amour tant désiré,
Nous te souhaitons mais ne te supportons pas !
Et ces mots doux à nos esgourdes murmurés
Sont les parfums mêlés du miel et du trépas.
Alors nous nous hâtons de tourner le bouton :
Lâches et heureux, dans le bruit, nous nous damnons !
dimanche 6 janvier 2008
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