dimanche 27 janvier 2008

Qu'en fiinit pas

C’est la chanson qu’en finit pas,
Qu’en finit pas le long du manche
De me niquer niquer les doigts
Et qui jamais, pauvre de moi,
Ne gagnera à fair’ la manche !

C’est la chanson qu’en finit pas,
Qu’en finit pas de prendr’ son temps
Et puis son pied comme il se doit,
Se demandant en me tannant :
« Bon Dieu Bon Dieu qu’est-c’qu’on fout là ?! »

Je ne sais plus vraiment bien où je l’ai connue,
Ni par quel vent virevoltant nous nous sommes plus,
Elle qui aime les oiseaux
Et les cris de marmot,
Quand je n’avoue qu’un goût tordu,
C’est incongru,
Pour la beauté des bourricots
Et pour la fin des haricots !


C’est la chanson qu’en finit pas,
Qu’en finit pas de fuir la mort
Qui traîne ici, qui trotte par là,
Au fond des têtes de remords
Et des emplett’s qui puent l’effroi !

C’est la chanson qu’en finit pas,
Qu’en finit pas d’appeler la lune
Et le printemps des hors la lois,
Des fois des fois que leur écume
Veillent bien courir sur ses bas…

Et je ne sais plus vraiment pourquoi je la chante,
Sauf à montrer que c’est une chanson endurante,
Je dois vous prévenir
Comm’ ceux qui n’ont rien à dire,
Elle est fière et con contrariante :
Une emmerdante
Qui s’entiche de nos soupirs
Autant que de nos faux sourires !


C’est la chanson qui finira,
Qui reniera ce qui la grise,
Comme tout idiot ici-bas
Changera sa vieille chemise
Contre une rengaine en taffetas !

Mais allons donc, vous en faîtes pas,
Tant que rest’ra un brin d’soloeil
Pour emmerder les scélérats,
Des poignées d’mains et des bouteilles,
Cette chanson-là finira pas,
Nos gueul’s d’Amour resteront là !

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