Ses grands yeux noirs pénétrants comme les ténèbres
Lorsque le ciel d’hiver nous inonde le soir
Et que notre esprit comme un cortège funèbre
Desserre sa toile dans l’immensité noire ;
Sa peau blanche, comme des neiges éternelles,
Reflétée dans la robe noire d’un piano,
Qui laisserait la lune à de las ritournelles
Si le destin l’offrait au poète en cadeau ;
Ses sourires timides quand s’invite l’ange
De son enfance et qu’elle en est tout étonnée
Alors que nous autres nous hissons de la fange
Grâce à ses contes musicaux abandonnés ;
Ses manières de poupées de porcelaine
Lorsqu’elle aperçoit derrière le miroir
Une fleur inconnue chantant à perdre haleine
Les parfums de la mélancolie ou de l’espoir ;
Son cœur relié à des computers sans âge
Qui l’entraînent plus loin vers le mystérieux
Afin de pouvoir lors de ses précieux passages
Nous ramener des pétales de merveilleux ;
Emilie de passage, sa voix une voie
Qui nous invite modestement à rêver
Le temps d’une chanson et nous, remplis d’émoi,
Lançons vers le ciel endormi quelques aves.
vendredi 9 janvier 2009
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