Il m’appelle son Haricot,
Son Haricot sophistiqué,
Il trouve ça très rigolo,
Moi, je le trouve un peu toqué.
Lui qui ressemble à un’ Saucisse,
Ne voit-il pas tout le boulot ?
Passer de trois, quatre et puis six
Centimètr’s n’est pas d’tout repos !
Même maman n’est pas en reste :
Point de chaton, de petit faon,
De poussin, voire jolie peste,
Pour ma maman, je suis Feijao.
Aucun respect à mon endroit,
Moi, qui me donne un mal de chien
Pour ne plus êtr’ ce petit pois
Qui j’en conviens n’irait pas loin
S’il n’était gardé en conserve
Dans ce doux nid où il dispose
Du tout confort et des réserves
Nécessaires pour pas grand-chose.
Pas grand-chose, c’est toutefois
Des seins bien ronds pour ma maman
Qui, je le sais bien, font la joie
De mon papa comme un enfant.
Enfin tout d’même « un Haricot »,
Pour qui s’prend-il ce baraqué ?
Il verra quand j’aurai des os,
A quel point ch’uis sophistiqué !
Me divise, me redivise,
Un os ici, un doigt par-là :
« Aucun répit ! », c’est la devise
Du grand mystère que voilà.
Je fais des « spack », je fais des « splock »,
Et pas le temps de musarder,
Dam’ Natur’ - ce n’est pas du toc -
A des secrets très bien gardé.
Le Haricot deviendra grand,
Des bras, des yeux, un petit cœur
Et me voici : moi, votre enfant !
Mais dit’s moi car j’ai un peu peur :
Si tu m’appell’s « mon Haricot »,
Et toi maman « mon p’tit Feijao »,
Dois-je m'attendre très bientôt
A satisfaire votre ambition ?
- Etrange ambition de zozos -
Me porterez-vous candidat
A ce concourt en pays chaud
De la meilleur’ Feijoada ?
lundi 19 janvier 2009
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