mercredi 7 janvier 2009

Les glouglous

Si t’as froid, si t’as pas un rond
Pour faire au chaud un roupillon,
Si tu ne sais pas où dormir
Durant les neuf mois à venir,
Si tu veux,
Je te la prête,
De mon mieux
Je te l’apprête…
Elle a toujours eu ce qu’il faut
Mais depuis qu’ell’ boit que de l’eau,
C’est la patronne à la maison
Et moi…moi, je fume au balcon !
Si tu veux,
C’est ta maman,
Eh mon vieux :
Je suis content !

On est si heureux sur son ventre
Que je ne peux pas en douter :
Ton paradis est en son antre
Et puisque c’est ta volonté,
Si tu veux,
Je te la prête,
De mon mieux
Je te l’apprête…
Bercé par des drôl’s de glouglous,
Tu seras bien dans cet iglou,
Rempli d’amour, baigné d’eau fraîche,
On ne fait pas mieux pour la pêche !
Si tu veux,
C’est ta maman
Eh mon vieux
Je suis content !

Puis un jour, ainsi va la vie,
Faudra que t’ailles voir ailleurs
Si moi j’y suis, si moi j’y suis,
Non, faudra pas avoir trop peur…
Car mon bleu,
Je serai prêt
En moins d’deux,
Je t’aimerai…
Et puis tu verras ta maman,
En chair, en os : c’est épatant !
Ell’ te plaira comme ell’ me plait
D’autant que tu boiras son lait !
Si tu veux,
C’est ta maman,
Eh mon vieux :
Je suis content !

Aucun commentaire: