jeudi 4 juin 2009

Léo

T’inventeras des mots nouveaux
Pour dir’ « vieux con », pour dir’ « je t’aime »
Et t’élever vers ces oiseaux
Qui ont le vent pour théorème ;

Notre passé, t’en f’ras des fleurs,
Des œillets blancs, des chrysanthèmes,
Tu nous mettras la corde au cœur
Et, quand bien même,
On jurerait la même histoire,
Ça s’ra quand même
Un vent d’espoir…

Léo, c’est beau,
C’est beau, Léo, c’est beau…


T’auras des ch’veux pour fair’ causer
Quelques pantins en fin de vie,
T’auras des yeux pour t’échapper
Quand t’auras trop de notre avis ;

Faudra êtr’ fort, a-t-on le choix ?
J’tiendrai les port’s et les lanternes,
Le premier pas sera pour toi
Et, quand bien même,
On jurerait que c’est tout comme,
Ça s’ra quand même
Le pas d’un d’homme…

T’auras des Bell’s à qui donner
Tous les beaux fruits de tes talents
Et d’autr’s à te fair’ pardonner
Quand t’auras fui d’un cœur trop lent,

Quand la vie f’ra que ça glisse
Comme un couchant dans le soir blême ;
T’auras la chaleur de leur cuisse
Et, quand bien même,
On jurerait que c’est toujours,
Ça s’ra quand même
Le grand d’amour…

Léo, c’est beau,
C’est beau, Léo, c’est beau…


T’auras cette nana que j’aime,
Qui f’ra que tu s’ras jamais seul,
Qui fit de son corps porcelaine
Un nid douillet pour ta bell’ gueule ;

Quand t’auras les genoux en fleurs,
Que tu seras noyé de peine,
C’est ell’ qui sécheras tes pleurs
Et, quand bien même,
On jurerait que c’est pareil,
Ça s’ra quand même
Un beau soleil…

Léo, c’est beau,
C’est beau, Léo, c’est beau…
C’est beau, c’est beau,
Léo…

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